Installés dans le Monastère des Bernardines datant du XVIIème, la visite permet de découvrir la richesse du patrimoine architectural dijonnais et du patrimoine culturel bourguignon. Le Musée de la Vie Bourguignonne offre un parcours qui s'étend sur trois niveaux :
- La galerie du rez de chaussée, qui présente un patrimoine ethnographique rural et bourguignon de la fin du XIXe siècle, est relayée, au 1er étage, par la reconstitution de dix commerces mettant en scène la vie quotidienne à Dijon à la fin du XIXe siècle et, selon les périodes par les expositions temporaires.
- Le second étage, est quant à lui doté d’une salle audiovisuelle où le visiteur peut visionner des films sur des techniques oubliées, des récits de vie, des façons de dire et de faire ainsi que d’une galerie consacrée aux marqueurs de l'identité régionale.
- Le Musée d'Art Sacré abrité par le dôme vert de la coupole présente des œuvres du XIIe au XXe qui font revivre l'histoire artistique de la province, retracent l'évolution des pratiques religieuses au cours des siècles. Leur présentation permet de restituer le sens de ces objets cultuels, partie intégrante du patrimoine culturel.
A visiter ! Le charme de ce musée tient à la fois de l'originalité des collections et de l'ambiance feutrée du lieu. On peut prolonger la découverte du quotidien passé des Bourguignons en consultant des ouvrages rassemblés dans le petit salon de lecture.
"Les bijoux du Musée de la vie bourguignonne" (Perrin de Puycousin). Catalogue de l'Exposition (Rue Sainte Anne à Dijon). Juin 1992. Conception par Madeleine Blondel. Préface de Robert Poujade, ancien maire de Dijon. In 12 de 245 pages. Très nombreuses illustrations en couleurs et documents iconographiques variés. Nombreuses notes. (Objets de parure, bagues, boucles, bracelets, médailles, croix... en relation avec la culture et les traditions bourguignonnes).
Ouvrage référencé HE 19347 à la Librairie Heurtebise.
Musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin
(*) Monastère des Bernardines 17, rue Sainte-Anne 21000 Dijon Tél. 03.80.48.80.90
(*) Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin prend conscience de l'évolution des mœurs. Né à Tournus en 1856, juriste de formation, Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin prend conscience de l'évolution des mœurs et des techniques qui rend certains objets désuets. Dès 1875, il collectionne des lampes à huile qui viennent d'être remplacées par l'éclairage au gaz. En 1877, après un héritage, Perrin de Puycousin quitte le barreau d'Aix-en-Provence et rentre dans sa ville natale, à Dijon. C'est à cette époque que commence sa collecte systématique dans la campagne bourguignonne dont la moisson la plus ample se situe entre 1880 et 1920. En 1935, la ville de Dijon reçoit de Perrin de Puycousin, une donation de meubles, équipements domestiques et costumes régionaux.
Sources : Mairie de Dijon.