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Le bibliophile Heurtebise

Le bibliophile Heurtebise

Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Alexander Pope et son « Essai sur l’Homme » !

Publié par HEURTEBISE sur 5 Décembre 2014, 14:57pm

Catégories : #Beaux livres

Éveille-toi, mon ami, laisse les choses mesquines

À la basse ambition, et aux rois, ces âmes chagrines,

Puisque la vie ne peut davantage nous fournir

Que le temps de voir autour de nous, et puis de mourir.

Discutons librement sur les biens des hommes enfin,

Ce labyrinthe mystérieux, mais non pas sans dessein,

Un lieu où les fleurs, les herbes croissent sur les talus,

Un jardin très tentant, rempli de doux fruits défendus.

 

Ces quelques vers de l’« 'Essai sur l'Homme », de Pope, que l'on peut regarder comme le chef-d’œuvre de la poésie philosophique, est dédié à Bolingbroke. Le philosophe met en beaux vers l'optimisme de Leibniz…

 

La librairie dispose d’une édition de 1736 dont voici le descriptif :

Essai sur l'homme, traduit de l'anglois par M.D.S. ***. (Chez Bernard). 1736. Avec une préface du traducteur (31 pages). Un volume in 16 relié plein veau d'époque. Dos à nerfs orné de fleurons dorés. Format : 16 X 9cm. Tranches rouges. 112 pages. Mors supérieur et coiffe très défraîchis. Intérieur, par contre, propre. « Cet Essai sur l'Homme est considéré comme le chef-d’œuvre de la poésie philosophique dédié à l'optimisme de Leibniz. »

 

Ouvrage référencé HE 17587 à la Librairie Heurtebise.
 

- Peinture de Michael Dahl -

- Peinture de Michael Dahl -

L'Edition originale est publiée en 1734. « Essai sur l'homme » (Essay on Man) est traduit en français par Étienne de Silhouette et annoté par Denis Diderot en 1739. Alexander Pope est né dans une famille fortunée. Atteint dans son enfance du mal de Pott, une infection des disques intervertébraux due à la tuberculose, il en a gardé une petite taille. Il fut membre du Scriblerus Club (*). Ses années de formation ont été studieuses et propices à la création poétique. On le considère généralement comme le plus grand poète anglais du début du XVIIIe siècle, connu pour ses poèmes satiriques et sa traduction d'Homère. Il est l'écrivain anglais le plus souvent cité après William Shakespeare et Alfred Tennyson dans le Oxford Dictionary of Quotations. Son œuvre la plus connue est La Dunciade (The Dunciad), un poème satirique.

Son appartenance à la franc-maçonnerie, établie comme certaine par quelques archivistes, reste encore discutée... Elle a pour unique source la présence du nom de « Alex Pope » sur la liste des membres de la « Lodge held at the Goat » de Londres. Dans son essai « Alexander Pope and Freemasonry : A Discursive Essay » (2003), l'historien W. J. Williams préfère parler d'association entre Pope et les francs-maçons tandis que Cécile Révauger, enseignante à l'Université de Bordeaux III, explique que « le doute a plané sur l’appartenance maçonnique de Swift et de Pope mais jamais aucune preuve n’a pu être apportée ». Il n'y a par contre aucun doute sur le fait qu'il est né dans une famille de recusants (les chrétiens réfractaires à l'Église d'Angleterre), a été formé dans des écoles catholiques (qui étaient alors semi-clandestines, étant donné la persécution religieuse qui persistait en Angleterre à son époque), et a demandé à être assisté par un prêtre catholique dans ses derniers moments. Outre sa santé fragile, cette affiliation religieuse a contribué à son isolement social, en dehors d'un étroit cercle d'amis et d'admirateurs.

Source : Wikipédia.

- Page de titre - édition de 1736 -

- Page de titre - édition de 1736 -

(*) « Le Scriblerus Club » était un groupe littéraire informel fondé en 1712 auquel appartenaient Jonathan Swift, Alexander Pope, John Gay, John Arbuthnot, Henry St.John et Thomas Parnell. Robert Harley y prit part à l'occasion, mais il ne semble pas avoir eu d'influence dans l'œuvre littéraire des auteurs déjà cités. Le club fut créé dans le but de faire la satire des excès de l'érudition, ce qui donna lieu à l'écriture des Mémoires de Martinus Scriblerus (du mot anglais scribbler, « gribouilleur », « plumitif »), qui furent sans doute principalement écrites par Arbuthnot lui-même. Le club ferma en 1745. Martinus Scriblerus est donc un auteur fictif dont les membres du club étaient libre d'utiliser le nom pour publier ce qu'ils voulaient, seul ou à plusieurs mains.

Source : Wikipédia.

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