La librairie propose aujourd’hui un ouvrage consacré à la vie merveilleuse de l’acteur Jean Louis Barrault. Souvenez-vous de son apparition dans le film de Marcel Carné « les Enfants du Paradis » !
Paris, 1828. Dans la foule présente sur le boulevard du Crime, le mime Baptiste Deburau, par son témoignage muet, sauve Garance d'une erreur judiciaire. Celle-ci, femme libre et audacieuse, en avance sur son temps, intimide Deburau qui n'ose pas lui déclarer franchement son amour. Nathalie, la fille du directeur, aime Baptiste. Garance entame une liaison avec un jeune acteur prometteur, Frédérick Lemaître, mais aime en secret Baptiste. Après que Baptiste les a invités à venir travailler au Théâtre des Funambules, Garance se trouve injustement accusée d'une tentative d'assassinat commise par son trouble ami Pierre François Lacenaire et se voit obligée d'accepter la protection du comte de Montray. Quelques années plus tard, Baptiste, marié à Nathalie, obtient un grand succès sur les boulevards où il a fait de la pantomime un art reconnu et populaire. Frédérick a accédé lui aussi à la célébrité, et rêve de pouvoir monter Shakespeare. Garance, devenue depuis compagne du comte, est revenue à Paris et assiste incognito à toutes les représentations de Baptiste. Un jour alors qu'il se présente à la demeure du comte de Montray, Lacenaire en est chassé avec mépris. Il jure de se venger de cette humiliation, ce qu'il fait en découvrant aux yeux de tous Baptiste et Garance en train de s'embrasser – il tire le rideau qui cachait les amoureux isolés sur un balcon, opérant une fois de plus un effet de théâtre. Mais cette vengeance ne lui suffit pas : il assassine, quelques jours après, le comte de Montray. Après leur première et unique nuit d'amour, Garance, qui ne veut pas détruire le bonheur du petit garçon que Baptiste a eu avec Nathalie, s'en va, au désespoir de Baptiste. Source : Wikipédia.
Jean Louis Barrault : « Une vie pour le théâtre ». Préface de Pierre Berger. Editions Gallimard. 2010. Grand in 8 à couvertures rempliées de 167 pages. Format : 22 X 28cm. Nombreuses photos en noir et blanc. Liste des spectacles interprétés et mis en scène par J. L. Barrault et accueillis par sa compagnie. Index des noms. Très bon état. "Intéressante iconographie avec les commentaires de Pierre Boulez, Béatrice Pico-Vallin, Denis Podalydès, Robert Wilson..."
Ouvrage mis en vente et référencé HE-19548 à la Librairie Heurtebise.
En 1946, il fonde avec sa femme Madeleine Renaud la Compagnie Renaud-Barrault et s'installe pour dix ans au Théâtre Marigny. Ils engagent André Brunot, Pierre Bertin, Catherine Fonteney, Georges Le Roy, Jean Desailly, Jacques Dacqmine qui viennent de la Comédie-Française, Marie-Hélène Dasté, Régis Outin, Pierre Renoir, Simone Valère, Jacqueline Bouvier-Pagnol, Gabriel Cattand, Jean-Pierre Granval, les musiciens Pierre Boulez et Maurice Jarre. En 1954, il emménage dans le théâtre le Petit Marigny.
Avec André Frank, il crée en 1953 la revue les Cahiers Renaud Barrault, publiés aux Éditions Julliard, puis chez Gallimard. En 1958, il fonde le « Nouveau Cartel » avec André Barsacq, Jean Mercure et Raymond Rouleau. À partir de 1959, André Malraux lui confie le Théâtre de l'Odéon qui devient L'Odéon-Théâtre de France, dont il devient le directeur. Jean-Louis Barrault y manifeste un éclectisme qui pourra lui être reproché : il monte les grandes œuvres du répertoire classique (Racine, Shakespeare), mais crée aussi des pièces contemporaines : Rhinocéros de Eugène Ionesco en 1960, Oh les beaux jours de Samuel Beckett en 1963, Des journées entières dans les arbres de Marguerite Duras en 1965, Les Paravents de Jean Genet en 1966, cette pièce, créée peu après la guerre d'Algérie, fait scandale. Il continue aussi à populariser le théâtre de Paul Claudel.
En mai 1968, il ouvre le théâtre de l'Odéon aux étudiants, qui l'occupent pendant plus d'un mois. André Malraux ne le lui pardonne pas, et Barrault doit quitter l'Odéon. Il installe sa compagnie dans une salle de catch, l'Élysée Montmartre, puis dans la Gare d'Orsay, qu'il aménage en Théâtre d'Orsay ; puis au Théâtre du Rond-Point. Jean-Louis Barrault y signe des créations originales à partir de sa lecture des grands auteurs (Rabelais, Ainsi parlait Zarathoustra, Zadig). Jean-Louis Barrault a été aussi un grand acteur de cinéma. Son interprétation inoubliable de Baptiste-Debureau dans « Les Enfants du paradis », de Marcel Carné, en 1944 popularise son génie du mime. Source : Wikipédia.
Marcel Carné -"Les Enfants du Paradis" (1945) avec Arletty, Pierre Brasseur, Jean Louis Barrault.
- Première partie de l'entretien donné en 1979 par Jean Louis Barrault -