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Le bibliophile Heurtebise

Le bibliophile Heurtebise

Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Un homme d’esprit à l’humour caustique ? C’est Sacha Guitry !

Publié par HEURTEBISE sur 5 Mars 2015, 17:06pm

Catégories : #Beaux livres

Le 23 août 1944, lors de la Libération de Paris, quelques heures après avoir parlé au téléphone avec Arletty, Sacha Guitry est arrêté par un groupe de Résistants agissant de leur propre initiative, qui lui reprochent son attitude à l'égard de l'occupant allemand…

La librairie propose dans deux ouvrages les souvenirs et anecdotes de Sacha Guitry concernant cette période trouble :

« Quatre ans d'Occupations. » Paris, éditions l'Elan. Octobre 1947. Fort in 8 broché. 555 pages. Avec quelques illustrations hors-texte et fac-similés de documents. Bon exemplaire.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-6929 à la Librairie Heurtebise.

« 60 jours de prison ». Fac similé du manuscrit et des croquis fait à la plume par l'auteur. A Paris, édition l'Elan. Février 1949. Fort in 12 broché de 664 pages. Exemplaire complet et courant de l'année de l'édition originale, bien complet des croquis hors-texte. Bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE-19590 à la Librairie Heurtebise.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

- Texte en fac similé -

- Texte en fac similé -

Sacha Guitry est incarcéré 60 jours sans inculpation. Il n'en est pas moins dénoncé dans la presse par des écrivains comme Pierre Descaves ou certains journalistes du Figaro, dirigé alors par Pierre Brisson, ennemi déclaré de Guitry. Ses détracteurs oublient qu'il s'est toujours opposé à ce que ses pièces soient jouées en Allemagne. Le juge d'instruction l'inculpe pour « intelligence avec l'ennemi », et Guitry commente : « Je crois, en effet, n'en avoir pas manqué ». Ne sachant que lui reprocher, le juge fait paraître dans les journaux, à deux reprises, des annonces demandant qu'on lui communique les accusations contre Guitry. Il n'obtient aucune réponse probante et classe le dossier. Guitry obtient en 1947 un non-lieu tardif (il dira plus tard qu'il aurait préféré un procès. Il fera référence à cette expérience : dans le générique du film La Poison (1951) lorsqu'il déclare à Pauline Carton que le décor de la cellule a été réalisé à partir de ses souvenirs, on sent poindre l'amertume dans sa voix. Tentant de prendre la chose avec humour, il déclare : « La Libération ? Je peux dire que j'en ai été le premier prévenu. » Il publie en 1947 et 1949 les souvenirs de cette période sous forme de deux récits : « Quatre ans d'occupations » (un pluriel significatif) pour la période 1940 à août 1944 et « 60 jours de prison » pour les deux mois pénibles et humiliants qui suivirent. Il commente, en filigrane, son comportement dans « Le Diable boiteux », biographie de Talleyrand qui poursuivit son travail avec toujours comme seul but de servir la grandeur de la France.

Source : Wikipédia.

- Dessin tiré du carnet -

- Dessin tiré du carnet -

- Sacha GUITRY 1885 - 1957 -

- Sacha GUITRY 1885 - 1957 -

André Bernard, le manager d’artiste et célèbre collectionneur organise en 1985, au Musée du Luxembourg, à Paris, une grande exposition pour célébrer le centenaire de la naissance de Sacha Guitry, rendant ainsi un hommage national à son auteur favori. L'exposition obtient un succès retentissant et fait l’unanimité auprès du public par la qualité et la diversité des œuvres exposées, permettant à de nombreux jeunes de découvrir cet auteur dramatique et cinéaste majeur du XXe siècle. Alain Decaux déclare en 1992 : « André Bernard à qui tous les « Sachaguitrystes » doivent de la reconnaissance et devant lequel notre Maître étalerait sûrement le Tapis Rouge. Avec ma profonde estime et - s’il le veut bien – mon Amitié »... Confirmant ainsi ce que lui écrivait Henri Jadoux, l'exécuteur testamentaire de Guitry, quelques années plus tôt : « Mon cher André Bernard, si Sacha Guitry vous avait connu, il vous aurait aimé, ça j’en suis certain ».

La dispersion à son initiative les 17 et 18 novembre 2011 à l'Hôtel des ventes Richelieu-Drouot à Paris de sa collection personnelle consacrée à Sacha Guitry a été, avec plus de huit cents lots de tableaux, dessins, livres, autographes, photographies et objets divers, la vente la plus importante consacrée à l'auteur de « Mon père avait raison » depuis la disparition du dramaturge...

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