Étienne-Gabriel Peignot est un bibliographe français né à Arc-en-Barrois (Haute-Marne) en mai 1767 et mort à Dijon le 14 août 1849. La librairie propose aujourd’hui cet ouvrage, tiré en peu d’exemplaires, relatif aux origines de la langue française…
Gabriel Peignot : Essai analytique sur l'origine de la langue française et sur un recueil des monuments authentiques de cette langue, classés chronologiquement depuis le IXème siècle jusqu'au XVIIème siècle, avec des notes historiques, philologiques et bibliographiques. A Dijon, chez Victor Lagier (*). 1835. In 12 relié 1/2 percaline marron. Dos avec pièce de titre et fleuron doré. Format : 14 X 22cm. 112 pages. Couvertures d'origine conservées. Edition originale : tirage signalé à 150 exemplaires, sans justificatif de papier. Une planche dépliante (essai d'un petit vocabulaire polyglotte de la langue des troubadours et des trouvères). Quelques pâles rousseurs éparses, sinon bon exemplaire.
Ouvrage mis en vente et référencé HE-19366 à la Librairie Heurtebise.
G. Peignot fut l'un des plus célèbres auteurs de bibliographie de son temps. Pierre Larousse indique dans son édition du XIXème siècle que « Peignot a été le bibliographe le plus savant de ce siècle. Son érudition était immense. À la science approfondie des livres, il joignait une critique éclairée. [...] Son goût bibliographique était devenu une passion dont les vieux livres étaient principalement l'objet. Cet érudit spirituel et gai, laborieux et désintéressé, a composé une quantité innombrable de petits écrits, la plupart tirés à petit nombre, et fort recherchés des curieux ; ils traitent de particularités piquantes ou peu connues. »
G. Peignot est élu vice-président de l’Académie de Dijon. Précurseur, il détaille avec précision l’aménagement d’une bibliothèque, les espaces à respecter pour que l’usager soit à l’aise et les règles à suivre pour conserver aux livres leur intégrité. Avec esprit, il déplore la multiplication des abréviations qui « farcissent tous les textes » et s’en prend aux bibliomanes qui « achètent des livres pour les montrer et non pour les lire, ridicules, car à quoi bon amasser un trésor auquel on ne touche pas ? ». Devenu président de l’Académie de Dijon en 1832, il prend sa retraite en 1838, et décède le 14 août 1849 dans sa ville d’adoption, qualifié de « bibliographe le plus savant de ce siècle », par les libraires en livres anciens.
Source : Wikipédia.
« Essai analytique sur l'origine de la langue française, et sur un recueil de monuments de cette langue », Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, fut publié en 1834.
(*) Victor Lagier : Libraire et éditeur à Dijon (1788-1857). Il était originaire des Hautes-Alpes. Il a fait l’objet d’une notice historique dans les « Imprimeurs et les libraires dans la Côte d’Or » de Clément Janin (Dijon – 1883). Il habita l’Hôtel Lory acheté en 1842. Ce bel hôtel particulier est situé au 9 Rue Vaillant à Dijon, face à l’entrée du musée Rude, près du théâtre municipal…