Louis Dimier (1865-1943) fonde en 1907 « l’Institut d'Action française », puis y enseigne l'histoire des idées politiques à la chaire Rivarol. Dimier fut un contributeur régulier d'articles. Après avoir longuement milité auprès de Charles Maurras, il se brouille avec ce dernier à la suite d'une violente polémique politique vers 1925 et quitte la vie politique pour se consacrer exclusivement à la critique d'art. Il a raconté ces années d'engagement dans un ouvrage autobiographique intitulé « Vingt ans d'Action française » (Paris, Nouvelle Librairie nationale, 1926).
On lui doit de nombreuses études sur la peinture française, quelques romans et des ouvrages polémiques.
Petite anecdote : Le photographe Brassaï a saisi Le Professeur Louis Dimier, membre de l'Institut sur les quais de la Seine, 1931. On y voit un monsieur à chapeau melon scrutant à l'aide d'une loupe, un ouvrage extrait d'une boîte d'un bouquiniste. Photographie conservée au musée national d'art moderne-Centre Georges-Pompidou, Paris.
La librairie propose cet ouvrage, important dans l’œuvre de L. Dimier.
Louis Dimier : « Les préjugés ennemis de l'Histoire de France. » Nouvelle édition revue et corrigée. Nouvelle Librairie Nationale. 1917. (Edition originale publiée en 1908).Fort in 8 broché de 466 pages. (In fine : Discours sur Fustel de Coulanges). Ouvrage dédié à Charles Maurras. Bon état.
Ouvrage mis en vente et référencé HE 18945 à la Librairie Heurtebise.
« L’expérience des générations est le trésor de celles qui les suivent »
L. Dimier in « Veuillot »