GAULT DE SAINT GERMAIN (Pierre Marie)
Vie de Nicolas Poussin considéré comme chef de l'école françoise, suivie de notes inédites et authentiques sur sa vie et ses ouvrages, des mesures de la statue de l'Antinoüs, de la description de ses principaux tableaux, et du catalogue de ses œuvres complètes. Orné de planches gravées en taille douce et à l'eau forte par A. Massard, dédiées aux François. A Paris, chez P. Didot l'Ainé et Renouard. 1806. (Première édition). En 2 parties : Vie de Nicolas Poussin et Monument à la gloire de Nicolas Poussin. Un volume in 8 relié 1/2 basane. Dos orné et tranches marbrées. 84 et 78 pages. 37 planches gravées hors texte. Vignette d'appartenance à Gustave de Beaufort. Bon exemplaire, intérieur frais.
Ouvrage mis en vente et référencé HE-13606 à la Librairie Heurtebise.
Gault de Saint Germain est l'élève de Louis-Jacques Durameau vers 1772-1774. À partir de 1791, il expose des œuvres dans les Salons de peinture. En 1792, il quitte Paris pour échapper à la Terreur et se réfugie à Clermont-Ferrand. De 1792 à 1794, il enseigne le dessin à l'École centrale de Clermont-Ferrand et, de 1794 à 1796, il s'occupe de la conservation des monuments historiques du Puy-de-Dôme. Il a parmi ses élèves le jeune Thomas Degeorge.
Il regagne Paris en 1797. À partir de cette période, son activité de peintre l'occupe moins que son travail d'érudition ; son idéal est celui du « peintre-penseur ». En 1809-1810, on le trouve à Guéret, où il enseigne le dessin. En 1825, il est professeur à l'École royale de mathématiques et de dessin. Il a publié régulièrement des articles de critique d'art et d'histoire de l'art dans le Journal des beaux-arts et de la littérature, l’Observateur des beaux-arts, journal des arts du dessin, de la musique, de l’art dramatique, le Journal des artistes et des amateurs ou l’Observateur des beaux-arts et d'autres journaux.
Il a notamment étudié Léonard de Vinci, dont il donne une nouvelle édition du Traité de la peinture en 1803 (Voir référence HE-9415), et Nicolas Poussin. D'une grande érudition, il a rempli de nombreux cahiers de recherches encyclopédiques, qui ne portent pas seulement sur l'art mais aussi sur les sciences naturelles. On lui doit même une édition de la correspondance de Madame de Sévigné (1823).
Source : Wikipédia.