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Le bibliophile Heurtebise

Le bibliophile Heurtebise

Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Courtine ou la mémoire de Curnonsky !

Publié par HEURTEBISE sur 20 Mai 2015, 14:57pm

Catégories : #Beaux livres

Robert Julien Courtine est un écrivain et journaliste gastronomique français, né le 16 mai 1910, mort en 1998 à Colombes (Hauts-de-Seine). Il a très souvent écrit sous les pseudonymes « La Reynière » ou « Savarin », et dans les années 1940 « Jean-Louis Vannier ». Membre de l'Action française dans les années 1930, Robert Courtine est proche du journaliste Henry Coston, avec lequel il écrit en 1941, sous le nom de Jean-Louis Vannier, le livre « Les Juifs en France ». À partir de 1940, il participe activement aux journaux collaborationnistes La France au travail et L'Appel. Il quitte Paris en août 1944 pour Sigmaringen. Arrêté en 1946, il est condamné en France, en décembre 1946, à une peine de prison qu'il purge partiellement. En 1952, Courtine entre au journal Le Monde, où, sous le pseudonyme de « La Reynière » (inspiré de Grimod de La Reynière), il tient la rubrique gastronomique, jusqu'en 1993. Robert Courtine est l'auteur de plusieurs dizaines de livres consacrés à la gastronomie.
 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

La librairie propose cet ouvrage où l’auteur relate la fréquentation de grandes tables, ses coups de cœur, ses désirs et ses réprobations…

« Mes repas les plus étonnants ». Editions Laffont. 1973. In 12 étroit cartonné de 242 pages. Avec des recettes proposées. Nombreuses illustrations et dessins in texte. Bon état.

Ouvrage mis en vente et référencé HE 19797 à la Librairie Heurtebise.

Courtine ou la mémoire de Curnonsky !

« Cet Ardéchois mit sa plume brillante et acérée au service d'une cuisine rustique, traditionnelle, la seule qu'il voulait reconnaître. Ecrivain, chansonnier à ses heures, il avait un style toujours très recherché. Il mena plusieurs batailles, en général avec succès. Si tous les grands restaurants servent aujourd'hui de bons pains faits maison, c'est sans doute grâce à ses emportements contre la baguette rassise posée sur la table. Il détestait tout autant les menus «fromage ou dessert». Il fut bien sûr un grand pourfendeur de la nouvelle cuisine, dont il dénonçait les préciosités. Ami de Simenon, il avait écrit la Cuisine de Mme Maigret. Mais parmi ses nombreux ouvrages, le plus mémorable est sans doute Balzac à table. » NOCE Vincent – Libération – 18 avril 1998.

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