Dans l’histoire de la littérature française, Lamartine a la lourde responsabilité d’avoir ouvert la voie au romantisme, avec ses Méditations poétiques de 1820 (dix ans avant la "bataille d’Hernani"), inspirées par un grand chagrin survenu plusieurs mois auparavant : celui de n’avoir pas revu Elvire, empêchée par la maladie de retrouver son amant au bord du lac…
Les environs de Mâcon sont les terres de ce poète qui préférait ne pas relire ses vers pour mieux laisser parler ses sentiments. Il a été un grand propriétaire foncier (et un piètre exploitant agricole) enraciné toute sa vie, de Mâcon à Paris, dans l’amour de la campagne, de la chasse et des choses de la nature.
La librairie propose cet ouvrage qui met en lumière quelques aspects méconnus du poète : Emile Magnien : « Dans l’intimité de Lamartine ». Editions de Bourgogne-Rhône-Alpes. (Macon). 1974. 2ème édition revue. In 8 broché de 159 pages. Quelques illustrations hors-texte. Truffage d'un article du Bien Public. Mai 1980. "Montculot, la mémoire des lieux". (Avec la participation de la Société des Auteurs de Bourgogne et de Michel Huvet). Ouvrage couronné par l’Académie Française (Prix Emile Faguet 1956). Bon état.
Ouvrage mis en vente et référencé HE 19694 à la Librairie Heurtebise.
(Emile Magnien, Ancien Président de l'Académie de Mâcon, Conservateur du Musée Lamartine à Mâcon)
Lamartine a également séjourné à : - Cormartin, demeure de Nina Dezoteux (Nina de Pierreclau), sa maîtresse, où il se rend plusieurs années de suite, - Pierreclos, non loin, ouvert à la visite et qui présente une petite salle consacrée au poète, - Maisod (Jura) en 1815, pour échapper à la conscription napoléonienne (château de Maisod, 39260 Moirons-en-Montagne), - Montculot, dans le château de son oncle, dont il hérite en 1826 et où il compose plusieurs Méditations. - Tramayes, - Bienassis (Isère), - Caramagne près de Chambéry, - Burc, dans le château de son cousin-secrétaire (château de Burc, Barriac-les-Bosquets, 15700 Pléaux ; la demeure conserve des souvenirs de Lamartine, mais ne se visite pas), - La Roche-Guyon (Val d’Oise). Il séjourne en 1816 à la pension Périer à Aix-les-Bains, séjour qui lui inspire « Le Lac ». La pension a disparu, mais son mobilier se retrouve au musée du docteur Faure. Il meurt en 1869 à Paris dans son chalet rue d’Eylau, démoli en 1912 et qui se trouvait à l’emplacement actuel des 107 à 111 avenue Henri-Martin. (À Paris, il a également habité 4 rue de Tournon et, entre 1837 et 1853, 82 rue de l’Université, puis rue de la Ville-l’Evêque - devenue rue Cambacérès).