L'histoire de la chimie est intrinsèquement liée à la volonté de l'Homme de comprendre la nature et les propriétés de la matière, plus particulièrement la façon dont celle-ci existe ou se transforme. C'est au cours du XIXème siècle que la chimie prend véritablement son essor : théorie atomique de Dalton, lois sur les gaz, hypothèse d'Avogadro, calcul des poids atomiques, naissance de la chimie organique, théorie de la liaison de valence, chimie structurale et classement des éléments par Mendeleïev et classification périodique des éléments. À la fin du siècle, physique et chimie contribueront à la découverte de la radioactivité.
La librairie propose cet ouvrage qui traite des applications de la chimie au temps de Louis-Philippe…
DUCOIN GIRARDIN. « Entretiens sur la chimie et ses applications les plus curieuses, suivis des notions de manipulation et d'analyses chimiques. » Editions Mame (à Tours). 2ème édition. 1843. In 12 cartonné de 416 pages. Cartonnage romantique avec ornementations dorées sur le dos et les plats. (Reliure un peu fatiguée avec une coiffe supérieure frottée). Un portrait frontispice de Lavoisier (*). Plusieurs figures explicatives in texte, une gravure portrait de Berthollet et des culs de lampe en fin de chapitre. Bon exemplaire, malgré quelques rousseurs éparses.
Ouvrage mis en vente et référencé HE 19836 à la Librairie Heurtebise.
Jean-Sylvestre Ducoin-Girardin (1808-18. ?.). Il fut professeur de physique et de chimie appliquée aux arts. Peu de renseignements à son sujet.
(*) Antoine Laurent de Lavoisier, né le 26 août 1743 à Paris et décédé le 8 mai 1794 à Paris, est un chimiste, philosophe et économiste français. Il a énoncé la première version de la loi de conservation de la matière, démis la théorie phlogistique, baptisé l'oxygène et participé à la réforme de la nomenclature chimique. Il est souvent fait référence à Lavoisier en tant que père de la chimie moderne. Étant l'un des vingt-huit fermiers généraux, Lavoisier est stigmatisé comme traître par les révolutionnaires en 1794 et guillotiné lors de la Terreur à Paris le 8 mai 1794, à l'âge de cinquante ans, en même temps que l'ensemble de ses collègues. Ayant demandé un sursis pour pouvoir achever une expérience, il s’entend répondre par Jean-Baptiste Coffinhal, le président du tribunal révolutionnaire : « La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu ».
Source : Wikipédia.