Bons mots et phrases assassines au XVIIIème siècle…

Publié par HEURTEBISE sur 7 Juillet 2015, 14:45pm

Le 18ème siècle a ouvert un nouvel horizon à la pensée philosophique. Elle ne croit plus au système métaphysique, c'est-à-dire à un édifice doctrinal déduit d'axiomes fixés une fois pour toutes (Descartes, Leibniz ou Spinoza). Elle veut, comme Newton, partir des faits, s'ouvrir à la réalité, au milieu universel où les vérités se forment. Elle n'est plus séparée de l'esprit ou des sciences, elle veut les vivifier. Tous les concepts et problèmes passent de la condition d'objets achevés à celle de forces agissantes. La philosophie revient à sa signification classique : analyser, examiner, mais aussi organiser la vie, prouver sa vérité dans l'acte même de se réaliser. Mais, au-delà des considérations philosophiques, le 18ème siècle témoigne d’une sensibilité littéraire typique de son époque, où les mots d’esprits, les tournures de la pensée et l’observation des mœurs en font le régal des amateurs de la subtilité française… Voici donc, un petit ouvrage rafraîchissant qui explore les méandres de la virtuosité de l’esprit.

- 1ère de couverture -

LY (Magny) CAUDAL et MASSON. « Bons mots et phrases assassines ». (Volume contenant un mélange agréable de bons mots piquants, de traits singuliers, de réparties ingénieuses et de saillies cruelles...) Editions du Chêne. 2009. Petit in 12 cartonné (dans le style de la reliure plein veau du XVIIIème siècle). 238 pages. Plusieurs gravures hors texte et culs de lampe. Bon état. "Un subtil et malicieux florilège verbal dans le raffinement du siècle des Lumières".

Ouvrage mis en vente et référencé HE 19087 à la Librairie Heurtebise.

... Madame Geoffrin à Fontenelle !

Bernard Le Bouyer de Fontenelle (1657-1757) fut fait Chevalier de l'Ordre de la Mouche à Miel… L’ordre de la Mouche à miel est un ordre de chevalerie créé en 1703 par Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine pour attacher à sa personne la cour qu'elle avait rassemblée au château de Sceaux. Cette « ingénieuse plaisanterie », devise que la duchesse avait adoptée lors de son mariage, lui donna l'idée de la création de cet ordre. Cette devise trouve sa source dans l'Aminte du Tasse. La petite taille de la duchesse la faisait comparer à une mouche à miel ou abeille, ainsi que son caractère emporté, qu'il était conseillé de ne pas chatouiller.

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