Le nom du célèbre café parisien « Les Deux Magots » – c'est-à-dire, « les deux figurines chinoises » – provient de l'enseigne d'un magasin de nouveautés qui occupait depuis 1812 le 23 rue de Buci, et qui vendait de la lingerie en soie, les magots évoquant le pays d'origine de l'étoffe. Ce commerce de soieries avait pris le nom des « Deux Magots » en référence à une pièce de théâtre à succès du moment, intitulée « Les Deux Magots de la Chine ». En 1873, le magasin est transféré place Saint-Germain-des-Prés, à l'emplacement actuel du café des « Deux Magots ». Cf. Wikipédia.
La librairie Heurtebise présente aujourd’hui cette édition richement illustrée de photos et documents : Guillaume Apollinaire, Paul Morand, Henri Philippon, Jean Giraudoux, Janet Flanet et Hemingway, Antoine Blondin, Juliette Gréco, Jean Paul Sartre et le « Castor » (*), etc…
HOFMARCHER (Arnaud)
Les Deux magots. Chronique d'un café littéraire. Préface de Jean Paul Caracalla (*).
Editions le Cherche-Midi. 1994. In 4 cartonné de 126 pages. Nombreuses photos et documents en fac-similés. En annexe "Le prix des Deux Magot". Bon état, intérieur frais. "Histoire et anecdotes du célèbre établissement créé en 1881, vitrine de la vie intellectuelle et mondaine de Saint Germain des Prés."
Ouvrage mis en vente et référencé HE 20719 à la librairie Heurtebise. 25 €
Ayant à cœur de perpétuer les anciennes traditions, les garçons de café sont habillés d'un rondin noir et d'un tablier blanc, et le service est fait sur un plateau. La tradition se garde aussi dans les consommations : ainsi le chocolat chaud est toujours fait « à l'ancienne », à partir de carrés de tablettes…
(*) En 1951, Jean Claude Caracalla relance la Revue des Voyages, qui avait cessé de paraître en 1940. Il y publie notamment Blaise Cendrars1, Jacques Chardonne et Paul Morand, André Fraigneau, Pierre Mac Orlan, Michel Déon, François Nourissier, Louise de Vilmorin et Germaine Beaumont. Il est également secrétaire général du prix des Deux Magots depuis 1972...
(*) « Castor » est le petit nom que René Gabriel Eugène Maheu, professeur de philosophie et attaché culturel à Londres, donna à son amie Simone en 1929 en pensant à beaver, castor en anglais, et qui se prononce presque comme Beauvoir. Surnom repris et popularisé par Sartre, qui tenait en estime les castors «qui vont en bande et qui ont l’esprit constructeur».