Le haïku se développe dans le Japon du XVIIème siècle. Celui qui fixe les règles de cette forme poétique brève est Matsuo Bashô. Il transforme un poème comique appelé le haïkarenga, n'en gardant alors que la première partie et crée le « haïku ». Il s'agit avec cette forme minimaliste, de saisir des instants de la vie.
Bien que s'imposant comme un genre noble du Japon, le haïku laisse une place importante à l'humour, en particulier dans sa chute.
La librairie propose cet ouvrage riche en Haïku !
Haïku :
Avant-propos et texte français de Roger Munier. Préface d'Yves Bonnefoy. Fayard. 1980. In 12 broché de 198 pages. Bon exemplaire. "La lecture d'un haïku est avant tout un exercice spirituel".
Ouvrage mis en vente et référencé HE 14220 à la librairie Heurtebise. 14 €
Le haïku est une forme de poésie traditionnelle japonaise, qui se compose d'un poème très bref de trois vers respectivement de 5, 7 et 5 syllabes.
Le haïku comporte toujours une référence à la nature, et à une unité temporelle car il rend compte d’un instant, d’une impression d'illumination, d'étonnement éprouvé par le poète devant des choses habituelle comme le bruit de la pluie, le reflet de la lune dans l’étang. Le haïku ne doit pas décrire mais évoquer, le haïku nomme toujours les choses directement, il n'utilise jamais de métaphore.
Le poète retravaille son poème jusqu'à atteindre la perfection. A la fin du XIXème siècle, le haïku est prêt à voyager. Il conquiert l'Amérique du Nord et l'Europe. En France, auteurs connus et inconnus s'y essaient comme Paul Eluard. - (Le poète signe onze haï-kaïs sous le titre collectif " Pour vivre ici, onze haï-kaïs " (1920).