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Le bibliophile Heurtebise

Le bibliophile Heurtebise

Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


« Quel avenir pour l’agence de photos Roger Viollet ? »

Publié par HEURTEBISE sur 7 Septembre 2017, 08:46am

Catégories : #Beaux livres

Article de Clémentine Mercier – © Libération - juillet 2017

 

« Le Conseil de Paris a confirmé le scénario début juillet : la délégation de service public de la Parisienne de photographie et de l’agence Roger-Viollet a été prolongée. Elle devait prendre fin en décembre 2017 et est finalement prorogée d’un an. Dans une passe financière difficile, l’agence Roger-Viollet, en charge de diffuser de diffuser un fonds de 6 millions de photographies (4 millions de négatifs et 2 millions de positifs) s’interroge sur son avenir. Au début du mois de juin, des scénarios pessimistes avaient été évoqués, agitant même la possibilité de sa fermeture. Dans la perspective d’une restructuration, Nathalie Doury, la directrice générale de la Parisienne de photographie (la société qui regroupe les fonds des musées de la ville de Paris mais aussi ceux de l’agence Roger-Viollet) quittera ses fonctions fin juillet. Un nouveau directeur, Nicolas Bouillant, a été désigné pour rééquilibrer les comptes de cette société privée de 35 salariés, missionnée par la ville. Le personnel a réclamé une feuille de route claire entre le nouveau directeur et les salariés.

 

Histoire parisienne.

En juin, un petit rassemblement avait eu lieu pour soutenir Roger-Viollet à l’issue d’un conseil d’administration incertain. L’agence de photographies, créée en 1928 par la journaliste Hélène Roger-Viollet et son mari Jean Fischer et couvrant plus d’un siècle et demi d’histoire parisienne, française et internationale, avait alors sensibilisé à son sort et à la richesse de ses images. Victime de l’écroulement du marché de la photographie et de la presse, l’agence aurait perdu 30 à 40% de ses revenus ces dernières années. «Je me bats pour que cela ne ferme pas et j’ai proposé un scénario de sauvegarde de la Parisienne qui passe par une série de mesures que la mairie de Paris doit valider», avait confié Jacques Boutault, maire EE-LV du IIe arrondissement et président du conseil d’administration de la Parisienne de photographie. Noël Corbin, directeur des affaires culturelles, avait aussi précisé qu’il faudrait, d’ici 2020, trouver un autre partenaire, suite à la fusion du département et de la ville. Du côté de la mairie de Paris, Bruno Julliard, adjoint à la culture, pointait le fait que le déficit s’était aggravé malgré une recapitalisation (de 95 0000 euros à 1,4 millions en 2017) et une baisse du loyer. La mairie de Paris cherche visiblement une solution moins déficitaire. Et tout le monde s’accorde sur la nécessité de faire vivre ces fonds tout en restructurant l’activité avec une nouvelle ligne directrice.

 

«Fonds exceptionnel».

Quelle politique de la photographie patrimoniale la Ville compte-t-elle mener ? «C’est un fonds exceptionnel, se désole Françoise Denoyelle, historienne de la photographie. J’ai monté plusieurs expos à partir de leurs fonds iconographique et photographique, qui couvrent l’histoire de la ville de Paris. J’ai par exemple fait une exposition sur le Front populaire commandée par la mairie. Toutes les expositions historiques s’adressent à eux. Ils sont très bien référencés et on obtient les images rapidement. Pour un livre sur André Malraux, j’y ai trouvé de beaux portraits de l’écrivain par Albert Harlingue, datant d’avant La condition humaine.» La presse et les maisons d’édition utilisent régulièrement leurs clichés. Mais la commercialisation des images compense difficilement la numérisation et la conservation globale du fond qui coûte cher. Où en sera Roger-Viollet l’année prochaine, alors que les salariés doivent fêter les 80 ans de l’agence ? »

 

© Clémentine Mercier

 

 

La librairie propose cette célèbre photo : après la sortie de « Voyage au bout de la nuit ».

 

Céline (Louis Ferdinand). Photo portrait.

 

1933. Agence Roger Viollet (Paris). Format de la photo : 230 X 150. Avec encadrement et sous verre. Nomenclature de référence de l'agence Roger Viollet et tampon d'appartenance. Très bon état.

 

Référence HE 20693 à la librairie Heurtebise. 27 €

 

« Quel avenir pour l’agence de photos Roger Viollet ? »

Louis-Ferdinand chante Céline : « Règlement » et « A nœud coulant »

 

 

Chansons - Dossier réuni et présenté par Frédéric Monnier.

Editions La flute de Pan. Novembre 1985. Plaquette in 12 de 56 pages. Textes et études des 2 chansons. Nouvelle édition revue et augmentée. Avec un glossaire des termes d'argot et des notes. Parfait état. - "Mais voici Tante Hortense et son petit Léo ! Voici Clémentine et le vaillant Toto !"

 

Ouvrage mis en vente et référencé HE 20827 à la librairie Heurtebise. 30 €

 

- 1ère de couverture -

- 1ère de couverture -

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