Le bibliophile Heurtebise propose cette édition datée de 1812 :
Soave (F) - Novelle Morali, ad uso della Gioventu. Nuova Edizione.Avignone 1812. Complet en 2 volumes in 16 reliés 1/2 basane havane d'époque. Dos ornés. Tranches marbrées. 248 et 179 pages. Texte en italien. Bon et joli exemplaire propre. Article disponible à la vente...
Francesco Soave (né en 1743 à Lugano et mort en 1806 à Pavie) est un philosophe universitaire italo-suisse de la fin du XVIIIe, décédé à 63 ans.
Francesco Soave entre en 1759 chez les clercs réguliers somasques de Milan. En 1761, il part à Rome étudier la philosophie et la théologie au collège Clémentin, principal collège des Pères somasques. (L’Ordre des clercs réguliers de Somasque (en latin Ordo clericorum regularium a Somascha) ou Pères de somasque sont des clercs réguliers de droit pontifical).
En 1765, il publie une traduction des Bucoliques de Virgile, à laquelle il ajoute un texte de sa main sur la façon de traduire.
Il devient maître de poésie à l'académie des Pages et à l'université de Parme. Il part enseigner en 1772 la philosophie à Milan. Lors de l'occupation de cette ville par les troupes de Bonaparte en 1796, il se réfugie à Lugano, puis à Naples. En 1775, il traduit en italien des textes du philosophe John Locke.
Soave s'interroge durant toute sa vie sur le langage et sur la communication entre les hommes. Il envisage le français comme une potentielle langue universelle pour l'humanité !
En 1802, il est nommé directeur du collège national de Modène, puis part en 1803 occuper la chaire d'idéologie à l'université de Pavie, où il meurt en 1806.
En 1782 il rédige ses « Novelle Morali », traduites en français en 1790 sous le titres de Contes moraux. Ce texte, destiné à la jeunesse, propose par le divertissement un enseignement moral à l'enfant. Avec cette œuvre, Soave s'inscrit dans la lignée des moralistes français alors en vogue à Paris. Cette mouvance refusait le féérique, l’introspection et prônait un plus grand réalisme, jugé plus à même de donner à l'enfant une leçon de vertu.
Novelle morali (1782), traduits par Simon en français sous le titre de « Contes moraux » (1790), puis « Nouvelles morales exemplaires et manuscrites, à l’usage de la jeunesse » (1802)