Pourquoi « proportion divine » ?
Le nombre d’or, également appelé Divine proportion, est la constante mathématique la plus énigmatique de tous les temps. Beaucoup considère que l’on exagère son importance dans le domaine de l’esthétique, et que le rôle mystique que l’on attribue à ce nombre est également un mythe. Et pourtant...
Toutefois, force est de constater que dans les musées d’art, l’utilisation abondante du nombre d’or ne fait aucun doute. Mais, que ce nombre est également présent dans la nature.
Lorsqu'on décompose un objet en deux parties inégales, on dit que la proportion est divine, ou dorée, si le rapport entre la grande partie et la petite est le même que le rapport entre le tout et la grande partie.
Le nombre d'or (ou encore divine proportion) est une proportion, définie initialement en géométrie comme l'unique rapport a/b entre deux longueurs a et b telles que le rapport de la somme a + b des deux longueurs sur la plus grande (a) soit égal à celui de la plus grande (a) sur la plus petite (b)...
Pour aller plus loin voici un livre qui ravira tous les adeptes de curiosités ésotériques :
Priya Hemenway - Le code secret. La formule mystérieuse qui régit les arts, la nature et les sciences.
Editions Evergreen. 2008. In 8 carré cartonné de 203 pages. Nombreuses illustrations et documents variés. Avec un glossaire et un index des noms. - On retrouve la section dorée, connue également sous le nom de divine proportion, ou division sacrée, et le nombre d'or aussi bien dans le dessin des étamines de plantes que dans les pyramides, les cathédrales gothiques ou le corps humain, pour ne citer que quelques exemples extraits d'une infinie série de phénomènes. Cet ouvrage présente non seulement les multiples formes que prend le nombre d'or dans la nature, les arts, l'architecture, la musique et les sciences, mais aussi des variantes comme la spirale d'or dans l'oreille interne humaine. Enrichi de plus 300 illustrations et graphiques, le texte examine à fond la question captivante de la genèse de l'univers et du "plan divin" secret mis au jour.
Priya Hemenway a suivi ses études de mathématiques et de grec ancien à l'Université McGill à Montréal. Elle a vécu pendant vingt ans en Inde, où elle s'est consacrée aux philosophies orientales, à la méditation et aux textes anciens. Elle vit aujourd'hui à San Francisco où elle travaille en tant qu'écrivaine et photographe.
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Pourquoi le nombre d'or est-il considéré comme la divine proportion
Le nombre d'or, également appelé divine proportion, est la constante mathématique la plus énigmatique de tous les temps. Beaucoup considère que l'on exagère son importance dans le domaine de ...
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La "divine proportion" : le nombre qui fascine
Le nombre d'or, qui régit le rapport harmonieux entre les parties et le tout, est un exemple frappant d'idée mathématique : un concept simple, presque primitif, qui se retrouve partout autour de...
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/03/28/la-divine-proportion_3149817_1650684.html
Par Etienne Ghys(mathématicien, directeur de recherche au CNRS à l'Ecole normale supérieure de Lyon) et Etienne Ghys - Article publié par le journal Le Monde - Avril 2013.
Concernant un livre ancien du XVe... Le mystère reste toujours entier...
Article de Victor De Sepausy (février 2019)
De divina proportione : la vérité sur un manuscrit attribué à Leonard de Vinci.
Écrit par Luca Pacioli en 1498, le De Divina Proportione est un traité de mathématiques sur le nombre d’or qui comprend 60 figures géométriques attribuées à Léonard de Vinci. Cette attribution est aujourd’hui controversée. Les dessins sont-ils de la main de Léonard de Vinci ? Le mystère pourrait être éclairci par la Bibliothèque de Genève, à l’occasion d’une exposition unique.
À l’occasion des célébrations marquant les 500 ans de sa mort, elle dévoilera – pour la première fois – De Divina Proportione, l’un de ses manuscrits les plus précieux. La Bibliothèque évoquera donc l’origine de ce manuscrit avec une table ronde et avec une présentation publique du manuscrit.
Le traité fut écrit par Luca Pacioli, moine franciscain et mathématicien : il traite donc de proportions mathématiques et du nombre d’or. À travers les figures géométriques, Pacioli revendique l’enseignement de De Vinci, dans un texte daté de 1498. Il intégra les collections de la Bibliothèque dès 1756, légué par Ami Lullin, un théologien de Genève.
Luca Pacioli arrive à Milan en 1496. Il fréquente la cour du duc Ludovic Sforza en qualité d’enseignant de mathématiques. Il y rencontre Léonard de Vinci avec lequel il se lie d’amitié. Bien que le nom de Léonard de Vinci apparaisse dans le traité De Divina Proportione, l’attribution des figures géométriques au peintre est controversée. Les dessins sont-ils de la main de Léonard de Vinci ?
Au cours de la présentation, il sera question de l’histoire du manuscrit, de la restauration dont il a fait l’objet – mais également de la section d’or et de la théorie des proportions, en cours à la Renaissance.
Notons que le manuscrit a été numérisé, et sera disponible sur le site e-codices.ch. Il partira pour Rome après l'exposition.
« Avec cette présentation s’inaugure une série de manifestations consacrées aux « Trésors » les plus remarquables de la Bibliothèque de Genève. Gageons que les Genevois et les Genevoises ne manqueront pas l’invitation qui leur est faite de découvrir leur patrimoine », indique Frédéric Sardet, directeur de l’établissement.