Les sujets de collection ne manquent pas. Concernant les amoureux des livres, les principaux critères de choix des bibliophiles sont en général d'abord intellectuels : on recherche les textes d'un auteur, les traités sur un sujet ou sur une période. Parfois ils sont esthétiques : tel autre amateur recherchera des modèles de typographie, des illustrés, des reliures originales. Parfois le choix se restreint sur des tirages rares ou la recherche « d’unicité » du livre, le tout premier tirage et si possible le numéro « un ».
Dans un nombre plus restreint de cas, le critère prédominant sera affectif et sentimental. Pour ces amateurs, ce sont les « propriétaires successifs » du livre qui donnent à chaque volume une valeur propre. Certains bibliophiles érudits recherchent même la traçabilité du livre en remontant, comme un détective, les époques et les différents possesseurs. Cela devient alors une chasse passionnante ! On pourrait ainsi écrire la «vie » d’un livre depuis son impression et en relater les différentes périodes… Cela deviendrait un vrai roman où le personnage central serait un livre qui témoignerait de son existence, donnant de-ci et de-là des souvenirs, anecdotes, émotions, joies et peines…
Les marques de provenance ou la « carte d’identité » du livre...
Les marques de provenance figurent tant sur les faces externes et internes de la reliure qu'à l'intérieur du livre. Pour être complet, il convient encore d'y ajouter les preuves de provenances dites « déduites ».
La description de la marque doit préciser son emplacement : plat supérieur ou inférieur, dos, éléments décoratifs de la reliure, fermoirs, contreplats, page de garde, page de faux-titre ou de titre… Tout est possible ! Il convient de ne pas omettre les tranches sur lesquelles une inscription manuscrite, des armes peintes, un cachet peuvent être posés. De même une vignette manuscrite renseignera sur son propriétaire, ou l’ex-libris collé à l’intérieur du premier plat.
La marque peut également être présentée sous l’imprimatur, le colophon ou parfois dans le corps d'ouvrage.
Il faut faire attention à ne pas toujours considérer la marque comme étant l'expression d'une possession. Elle peut également identifier un commanditaire, un dédicataire ou un donateur.
Tranche avec le titre et l’ancienne cote de l’ouvrage de St Irénée Opus eruditissimum in quinque libros digestum, Paris : Oudin Petit, 1563. - © Isabelle Riquet.
Le contenu de la marque doit être décrit avec soin : armoiries, titulature (ensemble des titres portés par une personne), signature, chiffre, monogramme, initiale(s), devise, citation, emblème, allégorie, animaux, signe astral, anagramme… Ces représentations et les textes qui peuvent les accompagner apportent à la marque une touche personnelle, qui reflète l’identité de son propriétaire, un trait de son caractère ou de son existence, ses origines, ses passions, son métier sans toujours mentionner son nom.
Le procédé ayant servi à produire la marque doit être signalé : la marque peut être dorée, estampée à froid, peinte, dessinée, manuscrite, gravée, imprimée, etc.
La matière utilisée comme support de la marque doit être identifiée : cuir (préciser la nature, comme pour la description d'une reliure), parchemin, papier, tissu, pièce métallique…
On peut chercher à vouloir faire disparaître une marque. Elle est alors grattée, biffée, cancellée, surchargée ou recouverte. Il faut l'indiquer.
Les livres à "provenances" ? Conseils aux bibliophiles ! - Le bibliophile Heurtebise
Les principaux critères de choix des bibliophiles sont en général d'abord intellectuels : on recherche les textes d'un auteur, les traités sur un sujet ou sur une période. Parfois ils sont ...
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Petits conseils aux collectionneurs et bibliophiles.
La Zentralbibliothek Zürich (ZB), est la bibliothèque cantonale, municipale et universitaire de Zurich. Elle compte plus de six millions de documents et reçoit un demi-million de visiteurs par an. Comptée parmi les plus grandes bibliothèques du pays, la ZB contient cinq collections spéciales : celles des arts graphiques, des manuscrits, de la cartographie, de la musicologie et enfin celle des ouvrages imprimés. C’est donc un lieu richissime en archives historiques et culturelles. Son histoire remonte au XIIIe siècle, et connaît plusieurs rebonds, notamment à la Renaissance, et au XIXe siècle.
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