Virgine ou la ville dessous la terre est mon premier roman. Cela fait maintenant plus de vingt ans que ce texte a été publié par les Editions Lettres du Monde à Paris.
Depuis, l’eau a coulé sous les ponts...
Alors pourquoi avoir écrit ce premier roman ? C’est l’occasion de faire le point sur ce désir profond, intime, sur la flamme qui anime chaque auteur.
Cette question, je crois, l’écrivain se la pose, ou devrait se la poser un jour... ou toute sa vie. Très probablement, il n’y répondra jamais complètement. Il y a quelque chose qui relève de la vocation dans le choix de ce métier qui, s’il peut apporter bien des joies, n’est pas forcément de tout repos et peut susciter bien des peines.
Se demander pourquoi on écrit est un bon moyen de donner du sens à sa vie, car cela permet de se fixer des objectifs clairs, si possible ambitieux, et de travailler à leur réalisation. Ceci dit, écrire, pourquoi ? Est-ce que j’écris pour divertir les lecteurs ? Les émouvoir ? Les faire réfléchir ? Est-ce que j’écris pour moi ? Pour changer le monde ? Et si c’est le cas, comment faire pour approcher le mieux possible ce dessein ?
Pour écrire, il faut d’abord en avoir envie. Avoir envie signifie pour moi avoir un « impératif créateur » dans le sens qu’un état d’esprit s’impose à vous afin de produire un texte écrit.
Les notions d’inspiration, d’idée, de concept, de théorie, de doctrine réalisent un mélange alchimique curieux qui aboutit après de nombreux moments difficiles ou heureux à exhumer un texte qui prendra corps et vie... Pour que ce projet ait un sens, et pour se donner les chances d’aller jusqu’au bout, il faut savoir quelle ambition donner à son livre, et être prêt à s’y livrer entièrement. Sans cette profonde soif d’écrire, il n’y aurait probablement pas d’envie de lire chez nos lecteurs, car cette passion d’écriture se finalise dans la passion de lecture.
Comment résumer ce premier roman ?
Nous sommes en l’an 2101... Le monde est dirigé par la toute puissance américaine avec l’union des pays vassaux. Suite aux tragiques évènements de la Révolution II dans les années 2091, s’est installée dans les pays les plus civilisés une Police de la Pensée. Son rôle ? Contrôler ce que pense chaque Citoyen-sujet sachant que le Bonheur est obligatoire pour tous.
Devant l’évolution de cette méga-société s’est construite à la fin du XXe siècle une grande ville souterraine du nom d’Halgadom. Cette cité refuge du dessous garde le contact avec l’extérieur grâce à des « Eclaireurs » qui régulièrement font surface. Virgine Massarov, née sous terre, fera-t-elle partie de la prochaine mission ? Un roman entre le merveilleux et le tragique, ou peut-être tout simplement une interrogation nécessaire... (F. B.)
Quelle est la genèse de ce premier roman ?
Quand l’idée germa dans ma tête de parler d’une ville cachée sous terre cela réveilla en moi le vieux mythe de la Terre creuse et de ses avatars. Une communauté de vie à plusieurs centaines de mètres sous terre, autonome techniquement, organisée socialement, prenait racine parmi de vieilles réflexions de jeunesse sur le monachisme et la vie coupée du monde... Mais cela supposait une finalité. Pourquoi échapper au monde moderne sur terre ? Je place mon roman en 2101, alors que le monde vit une épouvantable crise écologique, avec la domination de l’hégémonie américaine. (*) Une révolution planétaire a imposé une doxa impitoyable Le bonheur intégral. La notion de Saint-Just appliquée pour dix milliards d’individus ! Alors cette communauté vivant sous terre communique avec des Eclaireurs partis secourir plusieurs foyers de Réprouvés bloqués sur terre...
© François Baget - (*) Extrait d’une lettre d’une cliente-amie américaine concernant la « puissance américaine » !
Ce roman est épuisé. Il n'est plus disponible dans les circuits de vente, mais des exemplaires sont encore disponibles chez l’auteur. Son prix est de 17 euros (port compris – lettre-verte-suivie). Me contacter pour toute commande. Si vous désirez une dédicace, merci de me le faire savoir...