Goupi mains rouges, un roman, un film ... et Robert Le Vigan !
Pierre Véry :
« Goupi mains rouges »
Gallimard. 1937. in 12 broché de 219 pages. (Arbre généalogique des Goupi). Exemplaire dédicacé par l'auteur. (Une trace de scotch sur le dos).
Ouvrage référencé HE 16353 à la librairie Heurtebise.
Le film raconte l'histoire d'une famille charentaise de paysans rusés, les Goupi. Le père Goupi fait revenir son fils de Paris, censé être devenu un homme important et y avoir acquis une bonne situation, avec l'intention de le marier à sa cousine. Mais la jalousie de « Tonkin », un autre de ses cousins, face à ce nouveau venu de citadin, fera de la nuit de son arrivée une nuit d'agitation et de crimes inexpliqués qui sèmeront la panique et le doute au sein de la famille. Le dénouement du film et celui du roman sont différents. En 1943, sous l'occupation allemande, il était impossible de tourner dans un camp militaire, là où se situe une partie de l'action du roman. En adaptant son roman, Pierre Véry dut changer d'assassin.
Outre Fernand Ledoux et une pléiade de bons acteurs, joue le célèbre Robert Le Vigan !
Robert Le Vigan, nom de scène de Robert-Charles-Alexandre Coquillaud, né à Paris 18e le 7 janvier 1900 et mort à Tandil (Argentine) le 12 octobre 1972, est un acteur français remarqué pour ses seconds rôles dans les films français des années trente et quarante, dont Golgotha, La Bandera ou Le Quai des brumes. En 1943, il adhère au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, et rejoint Louis-Ferdinand Céline à Sigmaringen en 1944. Cette fuite en Allemagne en compagnie de l'écrivain, pour échapper à l'Épuration, a été décrite en détails par Céline dans D'un Château L'autre (1957), Nord (1960) et Rigodon (1969), romans autobiographiques dont Le Vigan est un des protagonistes aux côtés de Lili et du chat Bébert. À son retour en France, l'acteur est emprisonné à Fresnes et condamné, pour faits de collaboration, à l'indignité nationale et à dix ans de travaux forcés. Il meurt en Argentine le 12 octobre 1972, à l'âge de 72 ans, et ayant renoncé à tout retour, à tel point que François Truffaut, le contactant dans la fin des années soixante pour le réhabiliter comme comédien, n'avait pu le soustraire à sa retraite.
Sources : Wikipédia.
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