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Le bibliophile Heurtebise

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Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


"Le Fratriarche" Kléber Haedens et les Hussards !

Publié par HEURTEBISE sur 30 Juin 2011, 09:44am

Catégories : #Les Brèves

  

Kléber Haedens, écrivain maurrassien, romancier et journaliste est né en 1913 et décédé en août 1976. Homme de plume et de fidélité, membre de l’Action Française, il collabore à de nombreuses publications et obtient en 1937 le Prix Cazes pour son roman «L’École des Parents». Pendant l’Occupation, replié à Lyon, il est un des secrétaires de Charles Maurras avec son ami Michel Déon. Kléber Haedens est remarqué par la critique pour « Une histoire de la littérature française» publiée chez Julliard en 1943. Sa carrière littéraire s’épanouit et il obtient en 1966 le Prix Interallié pour « L’Été finit sous les tilleuls», et le Grand Prix du roman de l’Académie Française pour son célèbre roman «Adios» en 1974.

Ami d’intellectuels engagés, mais aussi de Roger Nimier et d’Antoine Blondin, Kléber Haedens a donné son nom à un Prix littéraire (le prix Kléber Haedens) décerné entre 1980 et 1988. Une association littéraire a été fondée en 2000. Le journaliste Etienne de Montety lui a consacré une biographie : «Salut à Kléber Haedens», publiée chez Grasset en 1996.

 

 

Site internet :

http://www.denecessitevertu.fr

 

 

« Fratriarche. Le mot est de Blondin. Un Blondin écrasé de chagrin à la mort de son ami Kléber Haedens à la fin de l’été 1976. Un Blondin qui venait à peine d’enterrer un autre de ses amis, Paul Morand, mort un mois avant. Morand et Haedens. Paul et Kléber. Ces deux piliers qui avaient tant soutenu Blondin à la mort de Roger Nimier, son frère d’élection, il y a 14 ans. La fratrie hussarde recelait plus de morts que de vivants. On ne chargera plus vraiment. Blondin vérifiera pendant encore 15 ans si le chagrin est soluble dans l’alcool. Déon s’exilera définitivement en Grèce puis en Irlande. Comme le temps passe aurait dit Brasillach ».

 

Vidéo :

André Bercoff

 

 

 

 

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