VOLNEY (C. F) :
Les ruines ou méditation sur les révolutions des Empires. A Paris, chez Bossange. 1821. (9ème édition avec en ajout "La loi naturelle"). Petit in 12 relié 1/2 basane havane. Dos décoré. Un plat un peu épidermé. 382 pages. Un portrait en frontispice, une gravure hors-texte et une carte dépliante en fin d'ouvrage. Bon état général.
Ouvrage référencé HE 12350 à la librairie Heurtebise.
Constantin-François Chassebœuf de La Giraudais, comte Volney, dit Volney, né le 3 février 1757 à Craon en Anjou et mort le 25 avril 1820 à Paris, est un philosophe et orientaliste français. Il est considéré comme le précurseur des ethnologues, anthropologues et sociologues du XXeme siècle.
Les Ruines, ou Méditations sur les révolutions des empires :
Le 13 septembre 1791, le Moniteur annonçait l'apparition d'un ouvrage intitulé les Ruines, ou Méditations sur les révolutions des empires, ouvrage bien propre à intéresser la curiosité, disait la réclame. Le 25 septembre, le volume placé sur le bureau de l'Assemblée nationale, était déposé aux archives, et le 12 octobre, le Moniteur insérait le chapitre des Ruines où, sous forme de vision, l'auteur prétend rendre compte des évènements contemporains. L'idée première de cet ouvrage avait été conçue dans le cabinet de Benjamin Franklin. L'auteur se met en scène sur les ruines de Palmyre ; et là il se livre à de profondes méditations sur la destruction de tant d'empires à qui leur puissance colossale semblait promettre une éternelle durée, et qui n'en ont pas moins obéi à cette loi de la nature qui veut que tout périsse.
Dans ce même ouvrage, Volney établit la nécessité de la tolérance religieuse, reconnue aujourd'hui par tous les esprits éclairés. Il parle ensuite de la diversité des opinions religieuses, si opposées en apparence.
Enfin, l'on a reproché à l'auteur des Ruines d'avoir attribué aux différentes religions des caractères que leurs sectateurs ne reconnaîtraient pas toujours. Les Ruines n'en passent pas moins pour une des productions les plus remarquables de la littérature de la fin du XVIIIe siècle. (Cf : Wikipedia).