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Le bibliophile Heurtebise

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Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Un pièce féroce de Marcel Aymé : la Tête des Autres...

Publié par HEURTEBISE sur 20 Mars 2013, 15:17pm

Catégories : #Beaux livres

    Marcel Aymé :

« La tête des autres ».

Grasset. Collection "Cahiers Verts" - 10 -.  1952. In 12 relié 1/2 basane violine. Dos à nerfs. Pièces de titres sur fonds rouge. Couvertures d'origine conservées. 244 pages. Edition originale : exemplaire numéroté du tirage sur papier alfa (N° 1284). Bel exemplaire dans une reliure de qualité. "Première représentation de cette pièce féroce au Théâtre de l'Atelier à Paris en février 1952. Mise en scène par André Barsacq."

 

Ouvrage référencé HE 17382 à la librairie Heurtebise.

 Tete-des-autres-2.jpg

 

Tete-des-autres-1-copie-2.jpg

 

 

Actuellement au Théâtre du Vieux colombier (Réservation : 01 44 39 87 00)

Jusqu’au 17 avril 2013.

 

 

Tête des autres 3

 

 

 

                      Article de presse :
                     © Le figaro. Lundi 11 mar 2013 - N° 21.337 - Cahier N° 3.
                      Articles de Harmelle Héliot et Stéphane Hoffmann.
 

 

 

La Tête des autres est une pièce de théâtre de Marcel Aymé, créée à Paris au théâtre de l'Atelier le 15 février 1952, dans une mise en scène d' André Barsacq. Elle déclencha un véritable scandale mais eut un succès immédiat dès les premières représentations. Il s'agit d'un manifeste contre la peine de mort que Marcel Aymé traite avec son humour et son cynisme aérien. La justice et les magistrats sont particulièrement malmenés par un auteur qui n'a jamais accepté cette pratique barbare : la peine de mort. Mais le public fut à la fois choqué et ravi par son audace !

 

Épuisé par un long réquisitoire, le procureur Maillard est fort content de lui-même lorsqu'il retrouve sa femme et ses amis. Il a eu la satisfaction d'obtenir la condamnation à mort d'un jeune musicien de Jazz. L'assemblée le félicite copieusement et on le porte en triomphe comme un toréador qui aurait obtenu deux oreilles et la queue. Mais voici que le condamné réussit à s'échapper et qu'il vient retrouver le procureur avec la preuve de son innocence en main. Une preuve particulièrement compromettante pour le procureur qui a une maîtresse et qui fait tout pour étouffer l'affaire.

Sources : Wikipédia.

 

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