Paul Eluard était bibliophile !
Co-créateur et directeur de France Culture, Alain Trutat (1922-2006) et sa femme Jacqueline ont constitué une prestigieuse collection de livres avec le concours de leur ami Paul Eluard. Après une exposition de 70 pièces issues de leur ensemble à la BnF en 2010, la maison de ventes d’Argenteuil dispersera des centaines de livres de la bibliothèque Trutat mardi 21 février 2017 en direct sur le Live d’Interencheres.
Homme de radio, co-fondateur et directeur de France culture, Alain Trutat découvre la passion du livre grâce à Paul Eluard. Les deux hommes sont voisins, ils habitent à quelques encablures l’un de l’autre sur la butte Montmartre. A l’aube des années 1950, le poète vient de perdre son épouse, et son amitié avec Alain Trutat et sa femme Jacqueline l’aidera à traverser cette période difficile. Eluard dédiera d’ailleurs au couple Trutat « Le temps déborde », l’ouvrage écrit en mémoire de sa femme disparue.
Paul Eluard donne aux Trutat l’accès total et illimité à sa bibliothèque personnelle. Il leur ouvre tous ses livres et les éclaire sur la pratique de la bibliophilie. L’auteur du poème « Liberté » décide même d’offrir à ses amis plusieurs de ses ouvrages. Alain et Jacqueline se mettent alors à collectionner les manuscrits, les éditions originales pour constituer une bibliothèque de très grande qualité. « Leur appartement parisien était rempli de livres : des ouvrages brochés, des envois de maisons d’édition, des livres dédicacés et signés par les auteurs… », détaillent Maîtres Caroline Rivière et Marie-Laure Thiollet de la maison de ventes d’Argenteuil où sera organisée une vente aux enchères hommage à la collection des Trutat mardi 21 février 2017, en direct sur le Live d’Interencheres.
Cette dispersion fait directement écho à l’exposition organisée par la Bibliothèque nationale de France – François-Mitterrand en 2010 sur la collection Alain et Jacqueline Trutat. Suite au don de plus d’un millier de livres et manuscrits fait par Jacqueline Trutat à la BnF, la Galerie des donateurs a exposé quelque 70 pièces de cet ensemble. Beaucoup d’ouvrages similaires à ceux présentés lors de l’exposition figurent dans la vente aux enchères, comme le livre « Facile » d’Eluard illustré d’une photographie en caractères typographiques réalisée par Man Ray. © Article : le magazine des enchères.
LA MOTTE FOUQUE
Ondine.
Editions Dentu (à Paris). 1894. Petit in 12 relié pleine basane verte. Dos insolé. Très jolies et fines gravures par Marold et Mittis.
Bel envoi autographe (ex-dono) de Paul Eluard :
«C’est un livre pour Lise, qui a un cœur d’enfant, derrière des yeux de fée, et devant elle, est mon amitié.»
Belle signature du poète.
La couleur verte de l’encre correspond exactement avec la teinte du cuir de la reliure. Voici un exemplaire de goût et de charme qui correspond bien à l’esprit du poète !
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Friedrich Heinrich Karl de la Motte, Baron Fouqué, dit Pellegrin et A.L.T. Frank, né le 12 février 1777 à Brandebourg-sur-la-Havel et mort le 23 janvier 1843 à Berlin, est un écrivain romantique prussien.
Ondine (Undine), 1811, traduit en français, initialement (1818) par Isabelle de Montolieu, puis objet de nombreuses retraductions.