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Le bibliophile Heurtebise

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Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


L'univers troublant... et séduisant d'Enki Bilal... à découvrir !

Publié par HEURTEBISE sur 12 Mai 2012, 09:37am

Catégories : #Espace Vidéo

Enki Bilal est né en République fédérative socialiste de Yougoslavie, d'un père bosniaque et d'une mère slovaque. Son patronyme, Bilal, est d'origine ottomane1. Son père était maître-tailleur et s'occupait personnellement de la garde-robe de Tito, qu'il avait connu dans la résistance et avec lequel il avait sympathisé. Son enfance dans la Yougoslavie de Tito et son exil en France ont nourri l'univers envoûtant de ses albums.
 1960 : Emménagement à Paris avec sa famille.
 1967 : Les Bilal sont naturalisés.
 1971 : Il gagne un concours de bande dessinée, organisé par le journal Pilote et le Drugstore Number One, dans la catégorie aventures (Pilote N°607 page 53).
 1972 : Après un passage éclair aux Beaux-Arts, Enki Bilal publie sa première histoire, « Le Bol maudit », dans le journal Pilote.
 1975 : Rencontre avec le scénariste Pierre Christin. Premier album.
 1980 : Première série personnelle, dans Pilote, La Foire aux immortels. La seconde partie, La Femme piège, est éditée en album en 1986. Parallèlement, la collaboration entre Bilal et Christin se poursuit. Ils réalisent notamment, pour les éditions Dargaud et Autrement, plusieurs ouvrages d'illustrations et de photos détournées (Los Angeles, L'Étoile oubliée de Laurie Bloom ; Cœurs sanglants).
 1982 : Enki Bilal dessine sur verre une partie des décors de La vie est un roman, film d'Alain Resnais. Deux ans plus tôt, il avait signé l'affiche d'un autre film du même, Mon oncle d'Amérique.
 1984 : Enki Bilal se fait journaliste à "Libération" le temps d'une interview de Gérard Manset auteur-compositeur-interprète. Bilal avait déjà au début des années 1970 créé une illustration sur le thème de La mort d'Orion (album de Manset) et illustrera la pochette d'un disque hommage en 1996.
 1985 : Il fait des recherches graphiques pour Le Nom de la rose, le film de Jean-Jacques Annaud d'après le roman d'Umberto Eco.
 Janvier 1987 : Bilal obtient le Grand Prix du 14e Salon international de la bande dessinée d'Angoulême.
 1990 : Bilal dessine les décors et costumes de Roméo et Juliette de Prokofiev, sur une chorégraphie de son ami Angelin Preljocaj.
 Novembre 1991 : Opéra bulle, deux mois d'exposition à la Grande Halle de La Villette, à Paris.
 1991 : Il dessine les décors et costumes d'O.P.A. Mia, un opéra de Denis Levaillant créé au Festival d'Avignon.
 1992 : Exposition Transit à la Grande Arche de la Défense, à Paris.
 Mai 2006 : Il crée l'illustration du timbre de France Europa sur le thème de l'intégration.
 2011 : Il publie l'album Julia et Roem (Casterman) ainsi qu'un livre d'entretiens sur sa vie et son œuvre, Ciels d'orage (Flammarion).
Sources : Wikipédia.
BILAL-2.jpg 
 
 
BILAL-PORTRAIT-1.jpg 
 
PORTRAIT-BILAL.jpg 
 
 

 
Bande-annonce d'un classique du film fantastique français malheureusement méconnu.
Enki Bilal réalise en 1989 un film claustrophobique avec une brochette d'acteurs plus que juste  dans l’interprétation et un décor digne de ses aventures sur papier...
Bref, un grand film sur les souterrains de la politique, de l'amour et de l'humanité !

 
 
 
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