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Le bibliophile Heurtebise

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Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Louis Jou, un grand xylographe...

Publié par HEURTEBISE sur 29 Octobre 2014, 09:46am

Catégories : #Beaux livres


Une gravure de Louis Jou.

Luis Felipe-Vicente Jou i Senabre, dit « Louis Jou », est un peintre, graveur et typographe espagnol, né à Gracia (aujourd'hui intégré à Barcelone) le 29 mai 1881, émigré en France, mort le 2 janvier 1968. En 1908, il rencontre François Bernouard, poète, imprimeur et éditeur avec qui il crée la Belle Édition où s'affirme son talent de typographe, de graveur et de compositeur de beaux textes. Il fréquente André Derain, Pablo Picasso et obtient des commandes dans la revue de luxe de Jean Cocteau «Schéhérazade». En 1921, sa rencontre avec l'écrivain André Suarès donne naissance à l'amitié de toute une vie. Il réalise son rêve et rapporte d'Espagne ses propres caractères typographiques. En 1939, il quitte Paris et se réfugie aux Baux de Provence, où il restaure la maison acquise en 1921, le splendide hôtel Renaissance Jean de Brion. Il compose, seul dans son atelier, face à sa demeure, ses plus belles œuvres intitulées « Les livres de Louis Jou » : « Les 24 sonnets » de Louise Labbé, « Adolphe » de Benjamin Constant, « La Danse macabre », « Les Bucoliques baussenques », « Le Cantique des cantiques ». Parmi les plus grands typographes du siècle, la place de Louis Jou est exceptionnelle. Il est le seul parmi ses pairs à avoir conçu et réalisé un ouvrage entièrement par lui-même.

Louis Jou, un grand xylographe...

Xylographe, graveur sur métal, Louis Jou dessine et fond ses propres caractères. En remontant jusqu'au XVème siècle à la recherche d'un salutaire renouveau de la typographie, il a, d'instinct, rejoint la démarche intellectuelle de chercheurs qui, en Europe, dans la seconde moitié du siècle dernier, avaient ressenti la nécessité d'une réaction devant le machinisme naissant et les excès de tous ordres dans la conception du livre.

Source : Wikipédia.

Long (J) et Bonnet (P) : « L'olivier, à fruits de table ».

Préface par Henri Bosco. Paris, Ministère de l'Agriculture. 1951. in 4 broché à couvertures rempliées. 60 pages. Planches hors texte en couleurs et une carte dépliante. Bois gravé par Louis Jou en frontispice. Exemplaire tiré sur papier de Rives. Bibliographie. Bel exemplaire frais. "Culture, récolte, préparations et conserves des olives".

Ouvrage référencé HE 18388 à la Librairie Heurtebise.

Photo © PLUME – N° 58 – 2011 – Presse Stanhope de Louis Jou dans son atelier.

Photo © PLUME – N° 58 – 2011 – Presse Stanhope de Louis Jou dans son atelier.

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