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Le bibliophile Heurtebise

Le bibliophile Heurtebise

Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Un rival de Voltaire, l'Abbé Delille ?

Publié par HEURTEBISE sur 2 Septembre 2011, 14:13pm

Catégories : #Beaux livres

 

DELILLE Jacques

« L’Homme des champs ou les Géorgiques françoises ». A Strasbourg, de l’Imprimerie Levrault (1ère édition). An VIII de la République (1800). Petit in 12 relié veau raciné fauve d’époque. Dos orné. XXXII + 274 pages. Une jolie gravure en frontispice par Guérin, suivi de 3 gravures (dans le goût de l'époque) hors texte. Bon exemplaire.

Ouvrage disponible à la librairie Heurtebise.

 

Petite biographie :

Jacques Delille, souvent appelé l'abbé Delille, né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 22 juin 1738 et mort à Paris dans la nuit du 1er au 2 mai 1813, est un poète et traducteur français.

L'ascension de Delille s'accéléra encore après la mort de Voltaire, qui pouvait passer pour son seul rival. Tant la cour que le monde des lettres reconnurent unanimement la supériorité de son talent. Il fut à la fois le protégé de Madame Geoffrin et celui de Marie-Antoinette et du comte d'Artois.

Sous la Révolution française, Delille perdit le bénéfice qui était sa seule source de revenus et fut inquiété mais conserva la liberté, sacrifiant aux idées de l'heure en composant, à la demande de Pierre-Gaspard Chaumette, un Dithyrambe sur l'Être suprême et l'immortalité de l'âme. Sous le Directoire, il se retira à Saint-Dié, pays de sa femme, puis quitta la France après le 9 thermidor, au moment où d'autres y rentraient, et passa en Suisse, en Allemagne et en Angleterre. Durant cet exil, poussé par sa femme, qui avait pris beaucoup d'ascendant sur lui, il travailla énormément. Il composa « L'Homme des champs » et entreprit « Les Trois règnes de la nature » en Suisse, composa « La Pitié » en Allemagne et traduisit « Paradise Lost » (Le Paradis perdu) de John Milton à Londres.

Il mourut d'une attaque d'apoplexie dans la nuit du 1er au 2 mai 1813. Son corps fut exposé pendant trois jours sur un lit de parade au Collège de France, le front ceint d'une couronne de lauriers et, considéré comme le plus grand poète français, il reçut des funérailles grandioses, suivies par une foule immense. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. (Cf : wikipédia.)

 

Petite bibliographie :

Édouard Guitton, « Jacques Delille (1738-1813) et le poème de la nature en France de 1750 à 1820 », Paris : éditions Klincksieck (Publications de l'Université de Haute-Bretagne), 1974.

 

 

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