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Le bibliophile Heurtebise

Le bibliophile Heurtebise

Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


Daumier... et ses gens de justice !

Publié par HEURTEBISE sur 18 Mars 2013, 09:43am

Catégories : #Beaux livres

Les gens de loi :
Gens de loi vus au XIXème siècle. Editions Errance. 1992. Grand in 8 cartonné. Un recueil de textes : Balzac, d'Altaroche, de La Bédollière, Timon, F. Pyat, et illustré de nombreux dessins par Daumier, Gavarni, Gagnet, Travies, Pauquet... Bon exemplaire.
 
Ouvrage référencé HE 15842 la librairie Heurtebise.
 GENS-DE-LOI-1.jpg
GENS-DE-LOI-2.jpg
 
La vie de Daumier(Marseille 1808 - Valmondois 1879) est une vie sans histoires : pas de péripéties romanesques, pas de voyages lointains. Mais il est au cœur de son époque qu’il a auscultée tout au long de sa carrière à l’aide de son crayon à lithographie. Il a vécu sous six régimes différents : l’Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet, la Seconde République, le Second Empire et la Troisième République et connu trois épisodes révolutionnaires (les trois Glorieuses, les journées insurrectionnelles de 1848, la Commune de Paris).
Daumier est le fils d’un vitrier (à la fois encadreur, réparateur de tableaux, dessinateur) marseillais qui  part pour Paris en 1814 en vue d’embrasser une carrière littéraire qu’il abandonne en 1823. Honoré est d’abord commis puis il suit des cours de dessin auprès du peintre Alexandre Lenoir, travaille chez un lithographe et éditeur. En 1829, il collabore à La Silhouette, premier hebdomadaire satirique illustré en France, créé par Charles Philippon. Il publie ses premières caricatures de Louis-Philippe sous le nom de Rogelin. Gargantua, lithographie en noir et blanc est publiée dans la Caricature, n° 61, du 29 décembre 1831 et exposée dans la vitrine du journal, avant que la justice ne vienne saisir tous les exemplaires et briser la pierre lithographique. Gargantua lui vaudra une condamnation à six mois de prison et à une amende de 500 F "pour excitation à la haine et au mépris du gouvernement". En 1832, les bustes-charges figurant les principaux représentants de la droite sont exposés dans la vitrine du journal Le Charivari de Philippon.
 
 
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