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Le bibliophile Heurtebise

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Anciennement librairie Heurtebise, "le bibliophile Heurtebise" propose des informations culturelles en relation avec les métiers du livre, mais aussi des descriptifs de curiosités bibliophiliques. Actualités littéraires, critiques, salons, foires aux livres...


La Belle et la Bête, mon film préféré...

Publié par HEURTEBISE sur 27 Avril 2012, 09:16am

Catégories : #Espace Vidéo

« La Belle et la Bête » de Jean Cocteau. (Film fantastique, réalisé par Jean Cocteau, sorti sur les écrans parisiens en 1946.)
 
À la campagne vit un marchand au bord de la faillite avec ses quatre enfants : un fils, Ludovic (Michel Auclair), et trois filles, Félicie (Mila Parély), Adélaïde (Nane Germon) et Belle (Josette Day). Deux de ces filles sont ignobles, égoïstes et ont un mauvais caractère ; elles traitent leur sœur, Belle, comme une domestique. Cocteau tire parfois le récit vers la farce, par exemple quand il fait adresser aux canards en train de caqueter un commentaire destiné aux sœurs de Belle. À ce moment-là le conte de fées évoque Cendrillon.
Un jour, le père part en voyage d'affaires ; avant de s'en aller, il promet à ses filles de leur rapporter des cadeaux. Pour Félicie et Adélaïde un perroquet et un singe et pour Belle une jolie rose. En route, il s'égare dans une forêt où il trouve un château étrange ; il y remarque une rose qu'il décide de prendre pour Belle. C'est au moment où il la cueille qu'apparaît le propriétaire du château (Jean Marais), un monstre doté de pouvoirs magiques, à l'aspect mi-humain mi-animal. Le châtelain condamne le marchand à mort, à moins que ce dernier ne lui donne une de ses filles. Belle accepte de se sacrifier et s'en va vers le château. Son voyage est filmé dans un mouvement lent qui lui donne un caractère onirique. Quand elle voit la Bête, elle commence par s'évanouir, mais peu à peu elle en vient à l'aimer, quand elle se rend compte que la Bête est autre chose que ce qu'un premier coup d'œil ferait croire. On se rend compte qu'elle devine l'âme pure qui se cache derrière la laideur de la Bête et la véritable bête est désormais un Prince qui veut se marier avec elle. Ce dernier possède étrangement les traits d'Avenant tandis que celui-ci, tué à cause de sa cupidité, a pris ceux de la Bête.
Dans ce film il y a deux mondes différents, d'une part la maison bourgeoise et ordinaire du marchand, et d'autre part le château enchanté de la Bête où tout est possible. C'est la forêt mystérieuse qui relie entre eux ces deux mondes. À l'intérieur du château et autour de lui, les chandeliers, les jardins et les cariatides sont vivants. Pendant le film, la bête dévoile cinq fils conducteurs qui sont des objets magiques dont certains ont été empruntés au conte de fées de Madame Leprince de Beaumont : la rose, une clé en or, un gant, le miroir et vient enfin le cheval blanc, « le Magnifique ». À la fin ces deux mondes finissent par se réunir. La chambre de Belle se trouve dans la chambre de son père - mais aussi dans sa chambre au château. La belle est sauvée lorsqu’Avenant meurt sous la forme de la bête, et que les deux personnages se fondent en une seule.
Cocteau a modifié la fin du conte de fées où une fée bienfaisante intervenait dans le rêve de Belle, pour récompenser les bons et punir les méchants.
Sources : Wikipédia.
LA-BELLE-ET-LA-BETE-1.jpg
 
JEAN-MARAIS.jpg 
 
LA-BELLE-ET-LA-BETE-2.jpg 
 
COCTEAU-VIOLLET.jpg
 
Jean Cocteau - Photo Roger Viollet - Paris-
 
 
 
 

 
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