Henri de Régnier : « La Pécheresse » Editions du Trianon. 1931. In 8 broché de 372 pages. Avec les bois de Pierre Gandon (*). Impression Darantière à Dijon. Exemplaire numéroté du tirage sur papier vélin pur fil du Marais (N° 1655). Bon exemplaire malgré un dos un peu fragile. Intérieur frais.
Henri de Régnier et l’Académie Française…
En mars 1908, Henri de Régnier se présenta une première fois à l’Académie française, au fauteuil d’André Theuriet, mais c’est Jean Richepin qui enleva le siège, et l’on raconte que, rentré chez lui, le poète se laissa tomber dans un fauteuil en murmurant « José Maria ! » Il fut enfin élu, par dix-huit voix, le 9 février 1911, contre Pierre de Nolhac, au fauteuil d’Eugène-Melchior de Voguë. C’est le comte Albert de Mun qui le reçut, le 18 janvier 1912. Le discours par lequel il s’acquitta de cette tâche, et qu’il prononça contre tous les usages, debout, prit les apparences d’un éreintement. Parlant des romans de Régnier, il déclara : « Je les ai lus, ces romans, je les ai tous lus et jusqu’au bout, car j’ai été capitaine de cuirassiers. Mais pour parler d'avantage, entre les graves images qui gardent notre Coupole, des aventures de vos Amants singuliers, des Rencontres de M. de Bréot et des Tentations de M. Nicolas de Galandot, convenez monsieur que je ne suis plus assez cuirassier... » Si les pointes à l’endroit du récipiendaire sont de coutume dans les réceptions académiques, on n’avait pas entendu de critique aussi ferme d’un nouvel élu depuis l’entrée d’Alfred de Vigny. Henri de Régnier devait recevoir à son tour Pierre de La Gorce en 1917, René Boylesve en 1919, Henry Bordeaux en 1920 et Pierre Benoit en 1932. Cf. Wikipédia.
(*) Pierre Gandon, (1899 – 1990), est un dessinateur, peintre et graveur de timbres-poste français. Il a gravé de nombreux timbres pour les administrations postales françaises (métropole, colonies avant et après leur indépendance) et étrangères. Étudiant à l'École Estienne, Pierre Gandon a été l'élève du maître graveur Dézarrois. Il entra ensuite aux Beaux-Arts de Paris dans l'atelier du peintre Cormon. Il illustra aussi les « Lettres de mon moulin »…
« In memoriam » Poème d'Henri de Régnier, mis en musique par Patricia Carli en 1978.
Patricia Carli :
Sa famille quitte l'Italie peu après la Seconde Guerre mondiale pour vivre en Belgique.
Son apparition dans le monde de la variété date de sa rencontre, au début des années 1960, avec Nicole Barclay, qui l'amène à écrire des textes de chansons et des musiques. Le producteur Léo Missir tombe sous son charme. Ils se marient et il produit ses disques. Après quelques essais infructueux, elle connaît ses premiers succès de chanteuse à partir de 1963-1964, grâce notamment à Demain tu te maries (arrête, arrête, ne me touche pas), puis avec l'interprétation, avec Gigliola Cinquetti, de la chanson Non ho l'età, Grand Prix du Festival de Sanremo 1964, en version française Je suis à toi.
Par la suite, Patricia Carli se produit sur différentes scènes de music-hall parmi les plus prestigieuses, comme l'Olympia à Paris (en première partie de Nancy Holloway et de Gilbert Bécaud).
Mais son mari étant jaloux de son succès, elle préfère s'en tenir à l’écriture et à la composition, délaissant l'interprétation de ses créations au profit d'autres chanteurs. On lui doit, notamment, La tendresse, par Daniel Guichard, de nombreux succès pour Mireille Mathieu, Pardonne-moi ce caprice d'enfant, Donne ton cœur, donne ta vie, ou encore Comme tu dois avoir froid pour Dalida…
Aujourd'hui retirée, elle vit à Roquebrune Cap Martin, près de Monaco.
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